Non ce n’est pas l’ours, ni le loup, pas même le renard…. C’est un animal bien plus proche qu’on ne le croit…. Le CHAT !
La France compte, selon les statistiques, entre 11 à 13 millions de chats. Or des études scientifiques ont démontré par exemple au Royaume Uni, que les 9 millions de chats anglais déciment chaque année près de 92 millions de petits animaux, dont 27 millions d’oiseaux…
L’engouement des français pour ces petites boules de poils, génère donc un impact très significatif sur notre nature environnante, jouant un rôle non négligeable dans la chute de la biodiversité locale …
Mais bien évidemment, loin de nous l’idée de nous débarrasser de nos petits compagnons, car de nombreuses solutions simples existent pour réduire cet impact, et en totale adéquation avec nos fondamentaux en clinique :
1 -Une alimentation en libre-service de qualité : outre la bonne santé de l’animal, permet également au chat d’être plus rassasié, et limite ainsi naturellement ses instincts de chasse
2 – La stérilisation au plus tôt : évite la prolifération incontrôlée de ces félins, notamment les chats des rues, dont nous connaissons tous la prolificité. Cela permet aussi de réduire leurs envies de sortir, ainsi que les risques de bagarres ou d’accident.
Certaines communes prennent en charge la stérilisation des chats errants, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie ou des associations locales, voire même mettre en place des partenariats avec votre clinique…
3 -Diversifier les activités et jeux à la maison : cela lui évite l’ennui, restreignant aussi en même temps les problématiques d’anxiété, et l’envie de sortir chasser… Mais il faut veiller à alterner ses jouets régulièrement pour qu’il ne s’en lasse pas trop rapidement, et être créatifs car un rien peut les amuser : boules d’aluminium, petits cartons pour jouer à cache – cache, ou ne serait-ce que des étagères près de la fenêtre peuvent lui permettre des heures d’occupation et d’observation…
4 -Aménager des zones un peu protégées, pour ceux qui ont des jardins, avec par exemple des hautes herbes ou des haies, afin de servir de refuge à la faune locale, un peu à l’abri de ces acrobates.
5 – Alerter la faune sauvage, grâce à l’utilisation d’une clochette par exemple (adaptée, sur un collier à décrochement de sécurité), ou d’une collerette multicolore (type « Birdsbesafe »)
6 – Eloigner le chat : si vous le surprenez en pleine action, ne serait-ce qu’avec un petit spray d’eau, ou en réservant certaines zones du jardin à des plantes qu’il n’aime pas (coleus canina, verveine, citronnelle…), ou du marc de café dont ils détestent l’odeur, et qui vous éloignera également des fourmis…
7 – Garder votre compagnon le plus possible à la maison : surtout la nuit, ou les lendemains de pluie, ce qui sauvera la vie de milliers d’animaux nocturnes, par exemple des chauves-souris, qu’il ne mange même pas… Le chat peut être réellement très heureux aussi en intérieur, si son espace est suffisamment enrichi, et si son maître lui consacre suffisamment de temps de qualité avec des interactions actives : brossage, soins, jeux, et plein de câlins…… et ils ne demandent que ça !
